
Bourse : les indicateurs à suivre pour choisir le bon moment d’achat ou de vente / iStock.com - champpixs
Analyse fondamentale : juger la solidité de l’entreprise
Le premier réflexe, c’est d’examiner la santé de l’entreprise. Cette étape, appelée analyse fondamentale, consiste à passer au crible ses comptes, son chiffre d’affaires, sa marge bénéficiaire, son endettement, sa stratégie, sa direction et ses perspectives de croissance. En effet, une société en croissance régulière, avec peu de dettes et un avantage concurrentiel clair, est souvent une opportunité d’achat. À l’inverse, des résultats en baisse, une perte de leadership sur le marché, ou une réduction du dividende sont des signaux négatifs. Par exemple, en 2023, VF Corporation a réduit son dividende de 40 % après des performances décevantes. Cela a précipité une chute du cours. Vendre rapidement dans ce genre de situation peut limiter les pertes si les fondamentaux continuent de se détériorer.
Analyse technique : repérer les bons points d’entrée ou de sortie
En complément, l’analyse technique s’appuie sur les courbes de prix et les volumes d’échange. Elle ne s’intéresse pas à la qualité intrinsèque de l’entreprise, mais aux mouvements de marché. Elle permet de détecter des signaux haussiers ou baissiers via des indicateurs comme les moyennes mobiles, le RSI ou les figures chartistes. Cela permet, par exemple, d’acheter une action qui casse une résistance dans un volume élevé (signe de dynamique positive), ou de vendre si le cours chute en dessous d’un support clé. L’analyse technique est particulièrement utile pour affiner le timing, en évitant d’acheter trop tôt ou de vendre trop tard.
Contexte macroéconomique : adapter sa stratégie au climat global
Le climat économique influe sur la performance des marchés. Une hausse des taux d’intérêt, une inflation durable ou des tensions géopolitiques majeures peuvent peser sur les actions. À l’inverse, des politiques monétaires accommodantes ou des baisses de taux créent un terrain favorable. Certains secteurs, comme l’automobile ou la construction, sont très sensibles à ces facteurs. Avant d’acheter ou de vendre, il est donc essentiel de prendre en compte la situation globale : le marché est-il haussier, baissier ou en phase d’attentisme ? Suivre les décisions des banques centrales ou les indicateurs macro (PIB, emploi, inflation) permet d’éviter de nager à contre-courant.
Objectifs personnels et gestion du portefeuille
Enfin, vos propres objectifs et votre tolérance au risque comptent. Inutile de vendre une action parce qu’elle a pris 20 %, si votre stratégie est de long terme. À l’inverse, si une valeur représente 40 % de votre portefeuille, il peut être raisonnable d’en alléger la position pour ne pas trop dépendre d’un seul titre. Si vous perdez confiance dans une entreprise, que vous avez besoin de liquidités, ou que votre thèse d’investissement ne tient plus, vendre est parfaitement justifié. L’important, c’est d’agir selon une logique claire et surtout pas sur un coup de panique.
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